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strong>C’est un point délicat.
À notre connaissance, aujourd’hui en France, très rares sont les professionnels formés au traitement du syndrome de KISS, expérimentés et en mesure de prendre en charge ce trouble chez votre enfant.
En effet, le traitement d’un syndrome de KiSS nécessite une connaissance spécifique du syndrome, un diagnostic précis et une technicité particulière.
Les qualifications qui figurent sur des cartes de visites ne seront pas des cautions suffisantes.
strong>Le syndrome de KiSS ne fait pas partie du programme d’apprentissage dans les écoles françaises d’ostéopathie.
À ce jour, nos confrères n’ont donc malheureusement pas la connaissance réelle de ce syndrome et de sa prise en charge.
Lorsqu’ils sont en présence de cette symptomatologie, ils traitent à juste titre toutes les tensions qu’ils peuvent trouver chez l’enfant, mais ces dernières sont la conséquence et non la cause du trouble. S’en suivent souvent des améliorations transitoires des symptômes de l’enfant, mais une rechute rapide survient quelques semaines après la prise en charge du fait de la persistance de la lésion de la jonction cranio-cervicale.
Le traitement du syndrome de KiSS comporte plusieurs étapes qui doivent être respectées afin d’obtenir des résultats pérennes dans le temps.
Il n’y a pas d’âge.
Le plus tôt possible, afin d’éviter l’accumulation des adaptations secondaires.
Dr Heiner Bidermann
Les examens radiographiques demandés sont justifiés pour éliminer toute autre affection (cf. chapitre sur les autres pathologies du nouveau-né)
Ce ne sont pas des examens dangereux pour votre enfant.
En effet, l’exposition aux rayons X, en particulier chez l’enfant de moins de 1 an, est évaluée à 0,35 millisievert alors que le rayonnement naturel est en moyenne de 2,5 millisieverts* soit 8 fois plus.
*le millisievert est une unité mesurant l’exposition aux rayonnements.
Rapport IRSN : Exposition de la population française aux rayonnements ionisants liée aux actes de diagnostic médical en 2012
Par définition, une “manipulation ostéopathique” est un geste manuel qui permet de redonner de la mobilité à une articulation dans le respect de la physiologie.
Nous prenons préalablement toutes les précautions nécessaires afin de détecter les pathologies qui présentent une contre-indication à la manipulation.
Nous remettons aux parents, avant le premier rendez-vous :
Lors de la séance, un examen clinique complet est réalisé. De plus amples explorations seront conduites si besoin.
Les techniques ostéopathiques utilisées pour la prise en charge des enfants ne sont en rien douloureuses.
Toutefois, il est fréquent lors des séances de déclencher des pleurs.
Ces pleurs peuvent être d’origines multiples :
La manipulation de la jonction cranio-cervicale est réalisée par une technique articulaire.
Une technique articulaire vise à impulser un mouvement très rapide dont l’amplitude est très faible ce qui permet le respect de la physiologie articulaire.
Laurie S. HARTMAN, dans le Manuel des Techniques Ostéopathiques1, précise que lors d’une technique de thrust (articulaire) « avec une vitesse suffisante, la décoaptation articulaire peut être atteinte même dans les limites moyennes de l’amplitude articulaire sans qu’aucun traumatisme ne soit induit ».
[1] HARTMAN Laurie S., Manuel des Techniques Ostéopathiques, OMC éditeur, collection SBO.
Depuis 2010 nous avons eu l’occasion de traiter de nombreux enfants.
Nous avons pu observer les 3 réactions suivantes dans les 48 heures après la séance :
1 – L’enfant est plus calme, dors plus et semble moins tendu,
2 – L’enfant ne présente pas de différence de comportement,
3 – L’enfant peut avoir une réactions neuro-végétative secondaire au traitement, se manifestant par :
Ces réactions sont parfaitement normales et sans gravité. Elles sont liées à une réaction de défense de l’organisme. Ce même type de réaction peut être observé à la suite d’une vaccination.
Une fois l’information assimilée par les tissus, les symptômes disparaissent spontanément et l’état de l’enfant s’améliore de jour en jour.
Il est nécessaire de vous présenter avec :
La prise en charge s’effectue en 3 séances.
Chaque séance dure entre 35 et 45 minutes.
strong>Trois séances de traitement
Pour le traitement trois séances rapprochées à environ 3 semaines d’intervalle sont nécessaires.
Le syndrome de KiSS (le blocage de la jonction cranio-cervicale) est en lui-même traité définitivement lors de la première séance.
Seul un nouveau traumatisme peut engendrer une rechute de cette lésion, nécessitant une nouvelle manipulation.
Parfois, le syndrome de KiSS engendre des complications (d’acquisition et de développement…) qui peuvent évoluer pour chaque cas de manière différente.
Certains enfants auront besoin d’une prise en charge plus complète. (Ostéopathie, Kinésithérapie, Orthophonie, Psychomotricité…)
Pour tout enfant, un contrôle ostéopathique annuel est conseillé.
Nous avons modifié notre organisation.
Pour plus de rapidité, vous pouvez dès à présent prendre rendez-vous en ligne.
Si l’enfant n’est pas diagnostiqué et pris en charge, il va continuer à se développer autour de cette dysfonction de l’articulation cranio-cervicale.
Cette articulation étant un point clé de l’équilibre postural, les enfants peuvent présenter des difficultés d’acquisition et de développement.
Cette liste n’est, bien entendu, ni exhaustive ni systématique. Chaque individu a une réaction et un mécanisme d’adaptation qui lui est propre.
Le diagnostic ostéopathique du syndrome de KiSS – KiDD chez l’adulte existe. Il est en interrelation avec l’histoire de l’enfance.
Pour un diagnostic ostéopathique, vous pouvez prendre rendez-vous en ligne avec notre équipe.
L’état actuel de nos travaux ne permet pas d’évincer un facteur génétique. Il existe cependant un facteur familial.
Certains syndromes de KiSS familiaux, peuvent être liés à un déséquilibre du bassin de la mère. Un traitement ostéopathique préventif de la mère permet d’éviter les récidives.
Par méconnaissance du syndrome de KiSS, les professionnels de santé ont tendance à l’assimiler à un torticolis congénital et à en ignorer les signes.
Ceux qui n’ont pas entendu parler de ce trouble ont tendance à banaliser ou au contraire à dramatiser la situation. Cela entraîne parfois des hospitalisations et de multiples examens complémentaires sans autre résultat, dans ce cas, que d’accroître l’inquiétude des parents.
Il n’y a aucune inquiétude à avoir concernant ce syndrome. Certes, Il provoque de nombreux troubles fonctionnels (pleurs, reflux, coliques, troubles du sommeil, retard du développement psychomoteur).
Mais un diagnostic ostéopathique et un traitement précoce tels que nous les pratiquons, permettent de le traiter et de minimiser les troubles fonctionnels secondaires, et les adaptations posturales génératrices de dysfonctions.
Dans l’éventualité où le diagnostic ostéopathique du syndrome de KiSS – KiDD n’est pas confirmé lors du premier rendez-vous, une prise en charge ostéopathique adaptée sera proposée par notre équipe.
La prise en charge à 4 mains (par 2 ostéopathes) optimise l’efficacité du traitement du syndrome de KISS – KIDD.
Cette approche est propice à la prise en charge du syndrome de KISS – KIDD, car :
Après la prise en charge globale et complète en 3 séances, il n’y a aucune raison de « reblocage » de l’enfant (au niveau de la jonction cranio-cervicale).
Cependant, nous avons constaté que l’enfant peut transitoirement positionner sa tête et/ou son corps dans une posture initiale due essentiellement à la mémoire tissulaire du corps lors d’un épisode de maladie (fièvre, otites, poussées dentaires).
Un évènement traumatique important (chute violente, accident) entraînant un changement de comportement, posture persistant dans le temps, peut amener à nous recontacter.
Après notre prise en charge, le suivi peut être fait chez un ostéopathe D.O habitué à traiter des enfants. (1 à 2 séances par an)
Les étapes du développement psychomoteur à surveiller sont :
Les parents peuvent également venir, une fois par an, faire contrôler l’enfant par nos soins.
La présence d’un médecin-ostéopathe parmi les équipes permet de réaliser les consultations dans le respect du Décret n°2007-435 du 25 mars 2007 relatif aux actes et aux conditions d’exercice de l’ostéopathie. [4]
Le rôle du médecin consiste à :
En conséquence, le traitement des KiSS – KiDD est purement ostéopathique.
Les actes d’ostéopathie ne sont pas pris en charge par la sécurité sociale mais peuvent l’être par certaines mutuelles.
À chaque consultation, une facture vous sera fournie pour un remboursement par votre mutuelle (selon votre contrat).